Le Ministre des colonies à MM. les Gouverneurs,généraux, Gouverneunrs des coionies, Commissaires de la République des pays sous mandats et chefs du service colonial dans les ports.

J’ai l’honneur de vous faire connaître les conditions spéciales consenties par la Société des eaux minérales de Châtel-Guyon, aux fonctionnaires coloniaux envoyés officiellement dans cette station pour y suivre le traitement thermal.

1° HÉBERGEMENT.

Les fonctionnaires peuvent, soit être hospitalisés, soit descendre dans un hôtel.

A) Admission à l’hôpital thermal de Châtel-Guyon, appartenant à la municipalité (prix

de la journée) :

Oficiers supérieurs où assimilés : 28 francs ;

Officiers subalternes : 26 francs;

Sous-officiers ou assimilés : 24 francs.

Ces prix comprennent le logement de la nourriture (petit déjeuner et deux repas).

Les soins médicaux sont en plus.

1° D’autre part, le Syndicat des hôteliers consent aux fonctionnaires coloniaux une réduetion de 10 à 15 p. 100 sur les prix normaux.

2° SoIxs MÉDICAUX.

La Société des médecins de Châtel-Guyon accorde une réduction de 25 p. 100 sur les tarifs d’honoraires, à tous les fonctionnaires coloniaux (hospitalisés ou non).

Le prix forfaitaire de la Société des médecins de Châtel-Guyon, pour la durée de la cure, étant de 400 franes, le tarif appliqué aux fonctionnaires coloniaux et à leur famille serait donc de 300 francs.

Les fonctionnaires, imême hospita lisés, auront naturellement le choix de leur médecin.

3° TRAÎITEMENT AUX ÉTABLISSEMENTS THERMAUX.

Pour le traitement complet, en première classe (buvette et deux opérations thermales comprises), le prix sera de 275 francs pour les fonctionnaires assimilés aux officiers, au lieu de 600 francs, prix appliqué au publie.

Pour le traitement complet RE. deuxième classe (buvette et deux opérations thermales), le prix sera de 200 francs pour les fonetioninaires ayant un rang subalterne ou d’agent, au lieu de 400 francs, prix actuellement appliqué au public.

Si le traitement doit se limiter à la cure de boisson, il sera fait à ces malades une réduction de 50 p. 100 sur le tarif habituel des buvettes, soit 100 francs à payer.

Pour les familles des fonctionnaires coloniaux, comme pour les fonctionnaires venant se faire traiter sans l’intervention äu Service de santé colonial, c’est-à-dire non envoyés officiellement, il sera fait une réduction de 20 p. 100 sur les tarifs de tous les établissements thermaux.

Vous voudrez bien porter ces renseignements à la connaissance des services intoeresses et notamment des commissions de rapatriement.